Abus sexuels

La prise en charge du trauma, la loi du silence, l'accompagnement de la victime et l'accompagnement judiciaire

Bérengère Bevernaegie

Les 09 et 10 mars 2024

150 euros

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Si le nombre d’abus recensés par l’OMS ne cesse d’augmenter (officiellement 25% de la population féminine), nous ne pouvons que déplorer le nombre restreint de victimes qui déposeront plainte.

Sentiment de culpabilité, honte, confusion, crainte ou simplement manque d’informations, la plupart d’entre elles restent persuadées que leur démarche n’aboutira pas.

A l’époque du mouvement Me Too, on a tendance à s’imaginer qu’il est aujourd’hui plus simple pour les victimes d’oser évoquer les intrusions dans leur intimité (attouchements, viols, attentat à la pudeur, abus répétés ou non, extra ou intra familiaux, dans l’enfance, à l’âge adulte, dans le passé ou bien encore au moment du suivi thérapeutique), mais la libération de la parole n’est pas si aisée et l’accompagnement reste délicat.

En tant que thérapeutes, nous sommes souvent confrontés à cette problématique et bon nombre de traumas découlent de ces abus.

Comment désensibiliser ces traumas grâce à l’hypnose ? Parfois, la désensibilisation elle-même, n’est pas suffisante parce que la victime demande à être reconnue en tant que telle mais comment ?  Quel est le délai de prescription ? Quand voir un médecin ? Quels sont les organismes qui peuvent accueillir et soutenir la collaboration avec le travail thérapeutique réalisé ? Faut-il toujours intervenir en réseau ? Comment briser la loi du silence?

Autant de questions qui reviennent souvent dans le travail thérapeutique, et que nous aborderons sans tabou au cours de ces deux journées riches en exemples cliniques et conseils pratiques.

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